25 avril 2012
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Avec ses lagons d’eau cristalline où on peut aller se baigner toute l'année, sa forêt tropicale, sa cuisine colorée et épicée et… je sais plus quoi mais y’en a des belles
choses et mon île adoptive a beaucoup pour me plaire : ce que c’est bon par exemple de ne jamais avoir à acheter ni manteaux, bottes, lainages
etc… Ah si tu savais !
Ici on a la même garde-robe toute l’année : tu te rends compte que le vêtement le plus chaud que je puisse posséder
c’est un t-shirt à manches longues ? (En fait il me sert juste pour aller au ciné parce qu’ils foutent la clim’ si fort que tu t’attends à tout moment à tomber nez à nez avec des
phoques.)
Oui donc ici on vit les fenêtres ouvertes, le vent des alizés fait claquer le linge qui sèche en un rien de temps, on
n’a pas besoin de chauffage dans les maisons (mais de l’eau chaude pour la douche oui, faut pas pousser non plus hé !) et la liste est non exhaustive.
Mais alors c’est le paradis, la Gwada, tu vas me dire. ..
Alors non, désolée de casser un peu le mythe, mais pas toujours. Parce qu’il faut que je te parle aussi de ce qui se cache
sous ces beaux paysages de cartes postales… Hé oui, sinon c’est pas du jeu !
Bon alors déjà, tu connais un peu, y’a la saison cyclonique qui dure des mois, mais ça c’est la nature, c’est une mauvaise
période à passer et puis y’en a pas non plus chaque année des ouragans majeurs… quoi que là « Hugo sa race » il commence à dater et c’est de plus en plus probable qu’on s’en prenne un
autre en pleine tronche un de ces jours… Mais ça, on peut rien y faire donc wait and see comme on dit.
Mais y a pas que ça, oh non ! Les points noirs (sans jeux de mots OK ? ouais ouais, gaffe hein !), donc je
disais les points noirs je t’en parlerai demain, parce que je vais pas te casser le moral tout de suite sans prévenir. Mais alors par contre, accroches toi parce que ça risque d’être gratiné,
même sans forcément entrer dans les détails. Allez, à plus !
photos de Pascal MARY